La bande Sonimage met en place divers projets cinématographiques afin de stimuler la création des cinéastes résidant au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les commandes d’œuvres représentent des moments d’expérimentation unique pour les artistes, pour les soutenir dans leur processus créatif et développer leur démarche d’artiste.
Pour consulter le code d'éthique de La bande Sonimage, cliquez ici.
Plus ou moins 12 images / seconde
Dessins animés est un projet visant à développer le cinéma d'animation (en dessins animés) au Saguenay-Lac-Saint-Jean, par la production d'une série de trois courts métrages. Les réalisateurs invités sont:
• Sonia Boudreau
• Alexa Tremblay-Francoeur
• Le duo Anaë Bilodeau et Louis-Pierre Cossette
Les artistes accompagnés d'assistants et d'un conseiller en animation mettent leurs récits en images. Joël Vaudreuil, cinéaste d'animation, illustrateur et musicien, se joint au projet afin d'apporter ses conseils en réalisation à chacun des films.
Dans le cadre de Dessins animés, La bande Sonimage a invité le Centre d'Expérimentation Musicale (CEM) pour chapeauter la création musicale et les besoins d'enregistrement audio pour les films.
Christian Rivest, un concepteur sonore de Montréal supervise l'étape de la postproduction audio, réalise la conception sonore et le mixage des films en travaillant étroitement avec l'équipe du CEM.
Louis-Pierre Cossette, Anaë Bilodeau, Sonia Boudreau et Alexa Tremblay-Francoeur
PRÉSENTATION DES FILMS, ARTISTES ET COMPOSITEURS
COSMOS | Sonia Boudreau | animation | 4 min
Synopsis. Le film aborde le grand thème de l'autodestruction de l'humanité. Un héros voyageur, nous entraine dans une odyssée poétique où nous sommes passagers clandestins, une dérive pélagique à travers un univers infini marqué par nos actions bouleversantes.
Sonia Boudreau | réalisatrice
Sonia Boudreau est une artiste multidisciplinaire professionnelle établie au Saguenay. Elle œuvre principalement en arts visuels (vidéo, dessin, animation, installation, photo, livre). Plusieurs fois boursière pour ses projets personnels, elle a exposé dans différents centres et évènements au Québec et en France. Sonia est également professeure en arts visuels au Cégep de Chicoutimi et est très impliquée dans le milieu artistique du Saguenay-Lac-St-Jean. Elle réalise sa première vidéo d'art en 2015, Errances, tirée de ses tournages sous-marins.
Stellaire | compositeur
Sara Létourneau, artiste en arts visuels, en art performance, musicienne et comédienne, et Guillaume Thibert, concepteur sonore, compositeur et travailleur culturel, collaborent sous le nom de Stellaire depuis 2015. Ensemble, ils développent un univers vidéographique, musical et scénique complexe duquel émane un esprit transdisciplinaire onirique, poétique et envoutant, ponctué de quelques éléments performatifs. Ils ont réalisé plusieurs vidéos, se produisent régulièrement en spectacle et ont lancé leur premier album en 2017.
Affannato | Alexa Tremblay-Francoeur | animation | 4 min
Synopsis. Habitant un univers surréaliste, Mathilde, une jeune fille qui étudie le violon dans une école particulière, retrouve son quotidien chamboulé lorsque ses mains commencent à fusionner avec son instrument.
Alexa Tremblay-Francoeur | réalisatrice
Alexa Tremblay-Francoeur trace sa route à travers les études collégiales, puis universitaires où la peinture et le dessin constituent ses spécialités. Elle expérimente l'animation traditionnelle et présentera son travail à la galerie L'Œuvre de l'Autre de l'UQAC. Son court métrage Le Passage remportera le prix de la Bourse de création régionale à Regard en 2016. Elle collabore ensuite sur la réalisation du documentaire Hilarion, mélangeant prise de vue réelle et animation traditionnelle. Elle développe en ce moment son prochain film Les jumelles du bord du fleuve.
Guillaume Tremblay | compositeur
Saxophoniste, pianiste, compositeur et arrangeur, Guillaume Tremblay est très présent dans le paysage musical québécois, principalement en jazz et musique actuelle. Il collabore avec de nombreux musiciens parmi les plus novateurs et on le voit sur scène. Il contribue au rayonnement d'une pratique musicale créative au Saguenay en développant de nombreux projets. Co-fondateur du big band le Gros Groupe et à la direction de son ensemble, le « Guillaume Tremblay groupe » il lancera un premier album prochainement. Bachelier en interprétation jazz de l'Université de Montréal, il complète actuellement une maîtrise en composition à l'Université Laval.
À l'aube | animation | 4 min | Anaë Bilodeau et Louis-Pierre Cossette
Synopsis. Dans une mégalopole à l'architecture dépareillée, nous suivons le réveil de trois de ses habitants. C'est à travers ce moment de solitude que nous découvrons les plaisirs simples des sens qui s'éveillent.
Anaë Bilodeau et Louis-Pierre Cossette | réalisateurs
Entourée de créatifs passionnés depuis son enfance et curieuse de tout, Anaë Bilodeau a rapidement ressenti le besoin de créer. Louis-Pierre Cossette dessine partout, tout le temps, depuis son plus jeune âge. En 2004, les chemins de Louis-Pierre et Anaë Bilodeau se croisent. Commence alors une collaboration sur différents projets qui les dirigent vers l'animation. Après beaucoup d'apprentissages et expérimentations, ils font les courts métrages Nuit Blanche (2014) et La dernière minute (2015). Ce dernier gagne le prix Pixel Animation 2015. En 2017, ils imagent, en animation, les souvenirs du réalisateur Philippe Belley dans la websérie L'usine et ma vilaine mémoire de 9 ans, et en 2018, les propos de plusieurs intervenants dans 50/50 : le documentaire de Tanya Lapointe et Laurence Trépanier.
Charles Côté | compositeur
Charles Côté détient une maîtrise en composition instrumentale de l'Université McGill. Il a composé la musique de courts métrages d'animation de l'ONF et est un des membres fondateurs du groupe hardcore saguenéen War in Peace. Il mène de front plusieurs projets, dont la complétion de son Opus no.1, un concert-méditation pour piano solo prévu pour 2019. Artiste polyvalent, il réalise présentement un documentaire sur la musique et la pleine conscience, en collaboration avec d'autres artistes, produite par le Centre d'Expérimentation Musicale. Avec sa famille, il répare et cultive la terre de ses ancêtres à Métabetchouan en s'efforçant de bâtir une communauté vivante et dynamique autour des valeurs de l'agriculture biologique (Merci la terre), de la santé et de la pleine conscience. De plus, il enseigne le yoga, le qigong et la méditation.
Présentation des collaborateurs et partenaires
Joël Vaudreuil | expert-conseil en cinéma d'animation
opres courts métrages d'animation. Il développe son style unique et son humour caustique au fil de ses créations. Musicien membre de plusieurs groupes dont Avec pas d'casque, Joël Vaudreuil est également illustrateur et surtout un artiste multidisciplinaire résolument indépendant. Il travaille au développement de son premier long métrage d'animation, Adam change lentement. Il a réalisé entre autres, les courts métrages La vie magnifique sous l'eau, Le courant faible de la rivière (Jutra du Meilleur film d'animation en 2014), L'enfant aux six hot-dogs, Un vortex dans face et La récréation du midi
Centre d'Expérimentation Musicale | composition
Dirigée par Guillaume Thibert, l'équipe de composition (des musiciens habitués de travailler en création, composition musicale, musique nouvelle et improvisation) va créer une trame sonore originale adaptée pour chaque film. Un compositeur différent a été attribué pour chaque court métrage.
Christian Rivest | concepteur sonore
Il cumule plus de 20 ans en conception sonore au cinéma, a reçu plusieurs nominations/prix pour ses créations au fil des années et a maintenant fondé sa propre entreprise de design sonore. Il continue de superviser plusieurs projets de longs métrages et documentaires, en plus d'en assurer le «sound design» avec son équipe. Lorsque la composition de la musique sera terminée par le CEM, Christian complètera le montage sonore des films et les mixera en intégrant les musiques afin d'optimiser au maximum l'effet surround en 5.1, pour les diffusions en festivals/salles de cinéma.
Ce projet est soutenu par le Conseil des arts du Canada, Culture Saguenay-Lac-Saint-Jean, Emploi-Québec, les conseillers de Ville Saguenay Simon-Olivier Côté et Carl Dufour.
Fjord est une commande d'œuvres de quatre courts métrages de La bande Sonimage sous forme de « course à relais » sur la thématique « fjord et sport » avec des cinéastes de la région :
• Etienne Boulanger
• Alexandre Rufin
• Martin Rodolphe Villeneuve
• Philippe David Gagné
Fjord - Bande-annonce de la série from Bande Sonimage on Vimeo.
>La création de quatre films
Le fjord est omniprésent au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Nous aimerions voir à l'écran un concept de création où des films se répondent par l'intermédiaire d'un même protagoniste, celui du fjord du Saguenay. Nous cherchons à stimuler la création de cinéma d'auteur de ces artistes très talentueux avec une référence qui leur est chère, mais dans une formule de «course à relais».
Tout à tour, un cinéaste tournera son film et le présentera aux autres réalisateurs, ensuite le 2e cinéaste aura à créer un film en réaction à ce dernier film, soit pour créer un dialogue entre les deux films, les sujets, les personnages rencontrés, soite pour créer une opposition, amener une autre direction à partir d'un élément physique ou philosophique du film visionné. Et ainsi de suite.
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Présentation des artistes
Etienne Boulanger
Étienne Boulanger est un artiste et un athlète d'élite en natation. Il a participé l'an dernier aux 15e championnats du monde FINA où il se classa au 27e rang mondial. Il a présenté des performances artistiques sur la scène nationale et internationale au Canada, en France, en Pologne, à Singapour, en Indonésie et en Chine. Il a participé à plusieurs expositions collectives au Québec dont à Langage plus d'Alma (2012-2016) et à l'évènement « Orange » produit par la galerie Expression à Saint-Hyacinthe (2009). Ses vidéos d'art ont fait l'objet de bourses, de prix et de diffusions ici et à l'étranger. Il vit et travaille à Alma au Lac-Saint-Jean. Pour cet artiste-performeur, cette citation de Octavio Paz a beaucoup de sens pour entamer ce projet de film : «L'eau parle sans cesse et jamais ne se répète».
« En plaçant mon corps en déséquilibre dans l'espace, de manière précaire et bouleversée, je mets en place un système de repères utopique et instable. Usant d'instruments rudimentaires, tels le balancier, le treuil ou la poulie et, combinés aux nouvelles technologies de l'image et du son, je prolonge ou modifie mon corps en devenant extension du geste poétique. » C'est ainsi qu'Étienne Boulanger décrit en quelques mots sa démarche de création.
> Le silence fait peur aux brutes
Synopsis. Sur une bande de terre entre deux eaux, un jour de batterie propage son rythme devant l'immense paysage. Les battements éclatés retentissent à travers le fjord. L'écho résonne entre ciel et terre et parvient à un groupe de rameurs s'entrainant à bord de leur aviron. Déployant un sublime effort collectif plus grand que nature, ils tentent de tirer le maximum de puissance de leur embarquation hi-tech.
Entrevue avec le réalisateur sur le blogue officiel de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean
Alexandre Rufin
Alexandre Rufin a partagé ses études universitaires de cinéma entre la France et le Canada. Sa sensibilité de cinéaste est tournée vers des portraits documentaires intimistes et humanistes mais aussi vers des fictions aux thématiques sociales. Il explore les frontières entre fiction et documentaire en développant son concept de « cinéma expérientiel ». Alexandre a réalisé une vingtaine de courts métrages dont certains ont remarqués dans de prestigieux festivals internationaux. Son portrait documentaire « Ô Divin Bovin » a remporté le prix Tourner à tout prix au festival Regard sur le court-métrage et le prix créativité au festival de Fantasia. Ses films « Mine de Rien » et « PANOPTIK » ont gagné le prix création, le grand prix du jury ainsi que celui du public au festival de cinéma en Abitibi-Témiscamingue. « PANOPTIK » est son dernier film le plus abouti dans le concept de cinéma expérientiel. Alexandre est en ce moment en postproduction de son premier long métrage documentaire tourné lors d'une expédition au Nunavut, dans une communauté Inuit. Il est également en cours de tournage pour son deuxième long métrage, celui-ci traite de l'immigration de nouveaux arrivants marginaux dans le village tranquille de Sainte-Rose-Du-Nord, au bord du fjord du Saguenay.
Alexandre Rufin propose cette citation en guise de départ s'inspirant de la thématique fjord et sport : « Entre les falaises escarpées du fjord, se cache de féroces guerriers à la recherche des « combats de forces » de nos ancêtres. »
> Terre Rompue
Synopsis. «Ô Canada, terre de nos aïeux. Parmi les races étrangères, notre guide est la loi.»
Entrevue avec le réalisateur sur le blogue officiel de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean
Martin Rodolphe Villeneuve
Né à Rivière-du-Moulin, au Saguenay, Martin Rodolphe a fait des études en peinture au sein de plusieurs ateliers à Chicoutimi, étudiant en alternance, le fusain et l'acrylique. Il délaisse peu à peu la peinture et s'inscrit en 1996 au programme interdisciplinaire en art à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) - concentration cinéma et vidéo. Au cours de sa carrière, il a suivi plusieurs formations à l'Office national du film (ONF) et a également participé à des ateliers d'écriture dans le cadre du programme de Téléfilm Canada « Écrire au long » à l'Institut national de l'Image et du son (INIS). Scénariste et documentariste de formation, il réalise plusieurs genres, dont des études et des essais cinématographiques, avant de trouver son véritable créneau : le drame onirique. En 2009, il entreprend un périlleux tournage sur le phare du Haut-fond Prince situé au confluent de l'estuaire du Saint-Laurent et de l'entrée du fjord du Saguenay. Sélectionné par plusieurs festivals, ce film intitulé « Haut-fond Prince » lui mérite la Bourse de création au festival Regard international sur le court métrage au Saguenay en 2012. En 2015, il réalise son tout dernier opus « Notre-Dame-des-Monts », un court métrage de 24 minutes avec la collaboration de la Chaire de recherche du Canada, pour une dramaturgie sonore au théâtre de l'Université du Québec à Chicoutimi.
« Quand je pense à mon enfance, je me souviens des randonnées familiales en canot à moteur sur le Saguenay. Je me rappelle, en particulier, de cette journée où nous avons fait un pique-nique au bord de l'eau, en plein cœur du fjord et de son mystère. Je me revois encore au pied d'une imposante paroi dominant ce paysage grandiose et j'admire à nouveau ces grande masses rocheuses qui se dressaient vers le ciel. Ces images du fjord ne m'ont jamais quitté depuis... Lorsque La bande Sonimage m'a parlé de son intention de réaliser un projet collectif ayant pour thématique le fjord, telle une formule magique, j'ai été instantanément séduit par cette idée. Pour moi, ce projet touche non seulement à mon univers sensible et créatif, mais fait écho à mon récent film de fiction Haut-fond Prince, un moyen métrage qui a été tourné dans un phare situé à l'embouchure du fjord du Saguenay et de l'estuaire du Saint-Laurent. » - Martin Rodolphe Villeneuve.
> Qu'en ce jour je meure
Synopsis.Un homme subit les contrecoups d'un acte posé récemment. Confronté à sa conscience, que choisira-t-il de faire?
Entrevue avec le réalisateur sur le blogue officiel de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean
Philippe David Gagné
Philippe David Gagné est détenteur d'un baccalauréat interdisciplinaire en cinéma. Depuis sa première oeuvre, le documentaire « Sur la glace » (2005), ses films sont récompensés et font le tour du monde. Plusieurs fois boursier de la SODEC et du CALQ, Philippe David, depuis 2008, réalise des reportages et documentaires pour Télé-Québec et TV5 à travers le Canada. Sa websérie documentaire « PICK-UP : à la rencontre d'un bout du monde » (2011) remporta un prix Gémeaux. « COWBOY: un rêve canadien » (2013) fut, quant à elle nommée aux Gémeaux. Son dernier court, « Bleu tonnerre » (2015), eu l'insigne honneur d'être de la quarante-septième édition de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, en 2015. Son prochain court documentaire, « Dialogue(s) », produit par l'ONF et Bande Sonimage, a été lancé à Regard 2016. Son premier long métrage, « Boutefeu », sélectionné à l'édition 2015 de L'Atelier Grand Nord, est en cours d'écriture.
« Plusieurs de mes productions font état de mon attachement pour ma ville natale, La Baie, et le fjord autour duquel elle se « love ». L'imagerie fjordienne m'a sculpté et continue à influencer mes créations, documentaires ou fictions. Mon premier film, le documentaire « Sur la glace » est un exemple probant du lien entre sport et fjord, d'un point de vue personnel et anthropologique. Sont venus ensuite « Le chant des cabanes » en 2014, et « Bleu tonnerre » en 2015, tous deux filmés principalement à La Baie et montrant le fjord hivernal que j'aime tant. Mon premier long métrage, « Boutefeu », se déroule lui aussi à La Baie. Pour ce projet, j'aimerais travailler avec le fjord et la motoneige, outil qui sert à le dompter une fois l'hiver venu. » - Philippe David Gagné
> DESTRIER
Synopsis. Un jour froid d'hiver, Guillaume, un amoureux floué, décide d'aller réparer son honneur sur les glaces d'une baie gelée.
Entrevue avec le réalisateur sur le blogue officiel de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean
Ce projet est possible grâce aux partenaires : Conseil des arts du Canada, Promotion Saguenay, Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, Fondation Timi, MRC du Fjord, Municipalité de Petit Saguenay, Ville Saguenay / les conseillers Carl Dufour, Simon-Olivier Côté les députés Sylvain Gaudreault, Alexandre Cloutier, Mireille Jean, Croisières du Fjord, Centre d'excellence des drônes, Éckinox médias, Club d'aviron d'Alma, Village Vacances Petit Saguenay, Hôtel Chicoutimi, Auberge Le Parasol, Intercar, Parc Aventures Cap Jaseux, Parc marin Saguenay/Saint-Laurent, Auberge villa Pachon, Jardins Terra Terre, les capitaines Nicolas Gagnon, Marie-Pier Simard et Hugues Bouchard, Terminal Maritime de Grande-Anse, Contact Nature Rivière-à-Mars, bureau du cinéma de Saguenay.
L’oeil numérique est un projet visant à créer une série de trois courts métrages avec contrainte, soit l’utilisation exclusive en tournage de la caméra de téléphone intelligent. Les cinéastes participants sont : Jean-Philippe Archibald, Boran Richard et Samuel Pinel-Roy. Le lancement a eu lieu au festival Regard sur le court métrage au Saguenay en mars 2016.
Les participants Jean-Philippe Archibald, Samuel Pinel-Roy et Boran Richard
Le concept | La création de trois œuvres expérimentales
Mettre au défi trois cinéastes professionnels, qui maitrisent bien les nouvelles technologies, pour la réalisation d’une œuvre expérimentale avec un appareil rudimentaire, mais contemporain : le téléphone intelligent.
Mise en contexte
À l’ère où facilement un canadien sur deux possèdent un téléphone intelligent, nous souhaitons développer un projet pour valoriser la créativité de nos artistes. Un concept simple, trois œuvres de courte durée et avec beaucoup de visibilité. L’originalité est de mise avec les nouvelles technologies existantes. Les équipements de plus en plus légers sont plus accessibles mais, demandent tout autant de créativité. Comment ces artistes sauront se démarquer par leur originalité au travers ce projet ? Le but étant de diffuser ces vidéos à la fois sur un évènement spécial de Regard, mais aussi sur le web et les médias sociaux.
À propos des réalisateurs
Jean-Philippe Archibald
Réalisateur et directeur photographique
Diplômé d’un baccalauréat en cinéma de l’UQAC, Jean- Philippe Archibald agit principalement comme réalisateur et directeur de la photographie. Il a réalisé des courts métrages et s’est mérité plusieurs mentions dans le circuit des festivals. Son film, Sauf moi, a fait l’objet d’une couverture médiatique et a été diffusé dans plusieurs festivals québécois. Il se spécialise en direction photographique. Aussi, il a conçu plusieurs productions commerciales (vidéos corporatifs, publicités, etc.) à titre de réalisateur et directeur de la photographie. À travers sa réalisation, Jean-Philippe Archibald s’intéresse à l’humain avant tout. Il aime que le personnage soit le point de référence central au récit, autant en fiction qu’en documentaire, c’est à travers lui que se construit la trame narrative, par sa personnalité, ses émotions et motivations. L’intérêt pour les nouvelles technologies fait partie de l’ADN de Jean-Philippe. Son passé en tant que spécialiste des technologies de l’information lui sert encore aujourd’hui à entrevoir le travail sur l’image comme autant d’occasions de relever des défis techniques et d’innover sur les façons de faire, en espérant toujours en faire profiter le récit.
SYNOPSIS de son film En gros
Entre une dégustation de fromages 66% plus gros et un étalage de papier de toillette format géant, leurs réalités s'entrechoquent.
Boran Richard
Réalisateur, photographe et animateur
Boran Richard a fait une maîtrise en art sur le cinéma d’animation et son rapport au temps. Ses films ont été diffusés dans plus de 75 événements canadiens et internationaux (USA, Mexique, France, Angleterre, Australie, Grèce, Israël, Slovénie, Asie). Boran travaille aussi comme photographe, ainsi qu’au théâtre comme scénographe, concepteur en vidéo et en lumière. En 2011, il a publié le livre Cécité nocturne, l’être expansible et a fait une résidence de six mois au studio du CALQ à Montréal, suivit d’une résidence à Strasbourg en 2012. Boran collabore également avec le milieu de la danse, notamment à travers son projet de recherche Animer le corps (vidéos de danse avec des techniques d’animation et performances d’une chorégraphie image par image). Plusieurs de ses réalisations lui ont permis de s’intéresser à l’animation image par image, comme une métaphore de la construction de l’individu. Selon lui, dans l’animation, il y a une « forme de nostalgie, celle des moments éphémères, photogrammes d’une existence qui nous échappe dans l’écoulement des images mouvementées ».
Synopsis de son film Enquête au 1021
Cette maison a déjà brulée. Celui-ci l'habite et veut savoir. Il tiendra un journal d'enquête avec son cellulaire. De témoignage en témoignage, c'est tout ce qu'il reste pour comprendre la vraie histoire. «Té ramasses, pis tu fais une p'tite prière. T'sé. Qu'est-ce que tu veux faire après ça?»
Samuel Pinel-Roy
Réalisateur, directeur photographique et éclairagiste
Samuel Pinel-Roy est un jeune réalisateur diplômé au Baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’UQAC. Il y termine ensuite une Maîtrise en arts et cinéma en 2014. Son premier film Guy est comme tout le monde a été primé au Festival intercollégial de cinéma étudiant en 2007. Il réalise aussi en 2011 le court métrage de fiction Pléonasmes et en 2012 coréalise le documenteur Donnant donnant (Gagnant du concours de création en 72 heures du 9e Festival du DocuMenteur en Abitibi-Témiscamingue). Son plus récent court métrage de fiction, Ce qui fane, est présentement en distribution. En plus de réaliser, Samuel travaille sur plusieurs autres projets en tant que directeur photo, au Saguenay— Lac- Saint- Jean et à Montréal. Cette année, il signera notamment la photographie de deux longs métrages documentaires, trois courts métrages de fiction et un vidéoclip qui sont présentement en montage pour 2015. En tant que cinéaste, Samuel travaille autour du portrait, en confrontant les valeurs et les modes de vie dans une situation étrange, une rencontre forcée, un imaginaire métaphorique. Le silence est omniprésent et l’introspection du personnage se libère des mots pour laisser place à l’attitude, à la gestuelle, à la situation mis en scène. Ainsi, le caractère du personnage et son univers deviennent l’inspiration à savoir comment il le filme. Il s’intéresse à la banalité du quotidien.
Synopsis de son film La Veilleuse
Depuis 35 ans, Nicole écoute ses clients, debout derrière son bar de la 3e rue à Chibougamau. Quand servir une bière n'étanche pas seulement la soif, donner sans compter prend tout son sens.
Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Conseil des arts de Saguenay, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Ville de Saguenay, du Ministère de la culture et des communications, ainsi que des députés Stéphane Bédard, Sylvain Gaudreault et Alexandre Cloutier.
Un après-midi chez BSI > Commande d’œuvre à 5 cinéastes
(Photo : Bogdan Stefan, France Guay, Claudia Chabot, Louis Bélanger, Jean Châteauvert, Noémie Payant-Hébert et Nicolas Lévesque)
Dans le cadre du projet Un après-midi chez BSI, nous avons demandé aux artistes de participer à une création cinématographique de fiction. Cette commande d’oeuvre est un projet de création et formation. Ainsi, les artistes sont accompagnés d’un cinéaste mentor qui les conseille et leur donne des ateliers sur la scénarisation et la réalisation, tout du développement du film. Chaque artiste scénarise un segment du long métrage, tout en participant aux choix de réalisation du film, en collectif. L'oeuvre qui en résulte est un scénario de long métrage, intitulé DISPATCH.
> Présentation des 5 scénaristes et du cinéaste mentor Louis Bélanger
Les scénaristes Bogdan Stefan, France Guay, Jean Châteauvert,Nicolas Lévesque et Noémie Payant-Hébert ont été invités à participer à cette production. Ces 5 artistes, de différentes générations, ont des parcours, des expériences, des genres cinématographiques variés et distincts, entre le documentaire, le reportage, la photographie, l'installation vidéo, la production, la fiction (court et long métrage) et la scénarisation.
Pour offrir un bon accompagnement aux scénaristes pour cette production, La bande Sonimage a travaillé un partenariat avec l’Institut nationale de l’image et du son (INIS) pour le mentorat de scénarisation-réalisation avec le cinéaste Louis Bélanger.
Louis Bélanger - C'est en 1999, avec Post Mortem, que Louis Bélanger signe son premier long métrage, qui lui vaut cinq prix Jutra, ainsi que trois prix Génie. Post Mortem est également primé au Festival des Films du Monde (1999), où il obtient le prix de la meilleure réalisation, et salué par l'Association Québécoise des Critiques de Cinéma (AQCC, 1999), qui lui octroie le prix du meilleur long métrage, et par le jury Critique Internationale (FIPRESCI), qui lui accorde une mention spéciale. En 2001, Louis Bélanger réalise un long métrage documentaire en collaboration avec Isabelle Hébert, Lauzon Lauzone. Son deuxième long métrage fiction, Gaz Bar Blues, dont il assure à la fois la scénarisation et la réalisation, fait la Soirée d'ouverture du Festival des Films du Monde (2003) et y récolte de nombreux prix. Il remporte par ailleurs le prix de la Presse au Festival du film de Paris, en plus de décrocher une nomination aux prix Génie en 2004. Il realize ensuite le long métrage, Le génie du crime, une adaptation du la pièce de George F. Walker, est sorti à l'automne 2006. Il réalise en 2009 The Timekeeper, l'adaptation cinématographique du roman de Trevor Ferguson. Il prépare actuellement un autre long métrage fiction en collaboration avec Alexis Martin qui s'intitule Demande à ceux qui restent.
DISPATCH
Scénario long métrage, coscénarisé par 5 cinéastes.
SCÉNARISTES
Bogdan Stefan, France Guay, Jean Châteauvert, Nicolas Lévesque et Noémie Payant-Hébert
SYNOPSIS
Une conversation sur ondes C.B entre MARC, un routier (conducteur de camion de bois qui travaille au nord du Lac Saint-Jean) et LISE, sa conjointe (qui réside au Saguenay), sur le projet d’avoir des enfants, est captée par cinq individus qui se reconnaîtront chacun dans cette hésitation à s’investir, dans cette peur et ce désir qui se mélangent. Cette conversation cinq fois fragmentées sur les ondes de ces radios qui relient la ville et les camps reculés, les camions et les travailleurs deviendra le leitmotiv pour aborder, sous couvert d’enfants, le désir de l’autre, la décision de plonger dans la vie ensemble et la peur d’être déçu.
Les scénaristes ont débuté l'écriture en avril 2012. Le scénario DISPATCH est le résultat de leur travail de création.
Une lecture publique du scénario a eu lieu le 13 mars 2013, dans le cadre du festival REGARD sur le court métrage au Saguenay.
Ce projet est possible grâce au soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Saguenay et de l’Institut national de l’image et du son.
Plus ou moins douze images/secondes
Le projet Plus ou moins douze images/seconde est une commande d’oeuvre visant à donner un contexte de création collective à 2 artistes : mentor et relève. La bande Sonimage a invité pour sa toute première production les réalisateurs Alain Corneau et Boran Richard. Outre le cinéma, les deux artistes ont la même passion : la photographie. C’est à travers ce médium que le film d’animation Ils d'errance a pris forme.
Ils d’errance
Réalisé par Alain Corneau et Boran Richard > expérimental, 6 min, 2011
SYNOPSIS
Tout en haut. Il aperçoit une brèche dans l’enfance. La porte est entrouverte. Une excitation l’envahit, peut-être la même que celle du garçon devant la porte interdite. Il va enfin y entrer.
Tout au long de leur processus de création collective, RICHARD et CORNEAU ont partagé etconfronté leur méthode, leur génération, leur esthétisme, leur poésie. Ils se sont inspirés de thématiques afin de créer un dialogue commun : celui entourant le passage du temps, l'esprit des lieux et les fantômes qui les habitent. Le film a été réalisé à travers un processus de séquences photographiques tirées de la nature et du nocturne. Ainsi, le court métrage d’animation expérimentale Ils d’errance est le résultat de leur laboratoire de création.
Ce projet est une initiative de La bande Sonimage afin de stimuler la création en cinéma et vidéo en région. Sa réalisation a été possible grâce au soutien du Conseil des arts de Saguenay.
Boran Richard et Alain Corneau
Boran Richard, cinéaste relève, a forgé son style de film d’animation au fil des dernières années. De plus en plus, son travail artistique est reconnu au Québec, mais aussi un peu partout à l'international. Sa méthode d’animation est la pixillation qui est une technique de «stop motion». Ses œuvres font référence au temps, à l’intérieur d’ambiances à la fois inquiétantes et burlesques. Une des particularités de ses films est que ses personnages sont humains. Par exemple, il aime travailler avec des danseurs, où la décomposition des mouvements crée une nouvelle temporalité saccadée, sautillante, instable et étrange.
NOTICE BIOGRAPHIQUE. Boran Richard est photographe et cinéaste d’animation. Ses films ont été diffusés dans une soixantaine de manifestations publiques (notamment les festivals d’Annecy, de Melbourne et de Londres, ainsi qu’à la Cinémathèque québécoise, au centre Pompidou et au Musée d’art contemporain de la Floride). Il a participé à différents événements en art actuel dont le symposium de Baie-Saint-Paul en 2006. Il collabore à l’occasion sur des productions théâtrales à titre de vidéaste, scénographe ou concepteur d’éclairage (Les sens de la Rubrique en 2011, Petites histoires avec une mère et une fille dedans du CRI en 2010, etc.) En janvier 2011, il lance son livre de photographie et texte intitulé Cécité nocturne. En juillet 2011, il ira passer six mois à Montréal dans le studio du CALQ à Montréal pour réaliser un film de danse en animation.
Alain Corneau est un pilier du domaine cinématographique au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Réalisateur et producteur chevronné, il s’adonne aussi à la photographie. En tant qu’artiste, il sait présenter des problématiques d’ordre documentaire. Sa sensibilité lui permet aussi de travailler une certaine poésie du récit. En tant que producteur, il a accompagné pendant de nombreuses années divers réalisateurs dans leur film, documentaire, fiction et animation. Aussi sensible au son, il a débuté sa carrière comme preneur de son. Alain Corneau a été producteur délégué sur le court métrage d’animation Les Ramoneurs cérébraux, réalisé par Patrick Bouchard, un film qui a été diffusé partout dans le circuit des festivals et qui s’est mérité plusieurs prix dont celui du Jutra – Meilleur film d’animation.
NOTICE BIOGRAPHIQUE. Alain Corneau amorce sa carrière à l'ONF à titre d'assistant et de preneur de son au début des années 70. Il participe à de nombreuses productions dont O.K. » Laliberté, J.A. Martin photographe et Au clair de la lune. Pendant ces années, il réalise un premier documentaire «La première Chance (peut-être la dernière)». De retour au Saguenay en 1982, il réalise un second documentaire : La parole aux sculpteurs. Cette même année sera celle de la fondation des Productions de la Chasse-Galerie. Alain Corneau y occupera différentes responsabilités, passant de la prise de son à la réalisation et la production. Tout au long des 28 ans d’existence des Productions de la Chasse-Galerie, il réalisera une vingtaine de courts métrages dans le cadre de la série «Vidéo-Tour». Il réalisera également de nombreux reportages ainsi que quelques documentaires, entre autre, dans le cadre des séries «La culture dans tous ses états» et «Les pays du Québec». Par la suite il produira le documentaire «La fiancée de la vie» ainsi que « Nos châteaux nos églises», «Deux milles fois par jour», «Country» ainsi que «L’incroyable histoire des machines à pluie». Depuis 2010, Alain Corneau agit principalement à titre de réalisateur et de conseiller.
Sonimage 00 : 00 : 01 est une production d’une série de cinq courts métrages réalisés par des artistes d’ici, inspirés de la thématique du BONHEUR et d’un lieu spécifique du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Sonimage 00:00:01 porte un regard sur des sujets humains et sociaux à travers l’œil des cinéastes Éric Bachand, Claude Bérubé & Philippe Belley, Mélissa Bouchard, Claudia Chabot et Carl Morasse.
Ils nous font découvrir avec leur documentaire ou fiction, la philosophie de vie de Lucien, un réparateur de télévision; la fragilité d’un homme habitant une résidence pour personnes âgées; le quotidien de madame Dubois, travaillant à la même buanderie depuis 38 ans; et le « bonheur »… dans un endroit des plus surprenants!
Ce projet est une initiative de La bande Sonimage afin de stimuler la création en cinéma et vidéo en région. Sa réalisation a été possible grâce au soutien du Conseil des arts du Canada et de La Fondation TIMI.
Sonimage 00:00:01> série de 5 courts métrages
Le bonheur des poissons d’hiver > Éric Bachand
Fiction, 15 minutes, 2011
Une femme vient chercher son homme suicidaire isolé dans sa cabane à pêche blanche.
L’univers de Lucien > Claude Bérubé et Philippe Belley
Portrait documentaire, 10 minutes, 2011
Lucien Lavoie répare depuis toujours les télévisions et les radios laissées à son atelier de Port-Alfred. Dans cet univers peuplé de vestiges audiovisuels, il expose aussi sa philosophie de la vie.
Madame Dubois et les cyclo-machines > Claudia Chabot
Portrait documentaire, 12 minutes, 2011
« C’est bien plus qu’une buanderie… c’est plus une affaire de cœur qu’une buanderie. Il faut aimer le monde, il faut tous les aimer… sans ça, tu ne travaillerais pas longtemps là-dedans… » - Rosy Dubois. Ce portrait documentaire présente Rosy Dubois, âgée de 84 ans, travaillant à la Buanderie Tremblay depuis 38 ans.
Préliminaires > Carl Morasse
Essai documentaire, 16 minutes, 2011
« Le bonheur, ça c’est difficile à dire. Je ne l’ai pas vécu vraiment ces temps-ci. » - Antonio Simard
Reborn > Mélissa Bouchard
Documentaire,15 minutes, 2012
La renaissance de Lucie, première artiste « reborn » au Saguenay–Lac-Saint-Jean.