Date de dépôt : 21 octobre 2024, 17 h
PRÉSENTATION
La bande Sonimage est en mesure d'offrir une résidence de scénarisation cinématographique pour un artiste professionnel*. La résidence donne accès à :
• Un cachet d'écriture de 3 000 $.
• Des conseils à la scénarisation par Sophie Beauparlant à différentes étapes du processus d'écriture.
• L'accès ponctuel à un local au Centre des arts et de la culture de Chicoutimi.
• Un accompagnement pour le dépôt de subvention/bourse pour votre projet.
ADMISSIBILITÉ
L'artiste résidant sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis au moins six mois en date du dépôt sera priorisé. Cet appel est toutefois ouvert aux scénaristes professionnels québécois.
* Seuls les artistes professionnels sont admissibles.
Désigne ainsi un artiste professionnel : tout artiste qui, ayant acquis sa formation de base par lui-même ou grâce à un enseignement ou les deux, crée ou interprète des œuvres pour son propre compte, possède une compétence reconnue par ses pairs dans sa discipline et signe des œuvres qui sont diffusées dans un contexte professionnel. (Référence : loi sur le statut de l'artiste professionnel au Québec.)
Pour déposer un projet, vous devez posséder une expérience pertinente en production cinématographique et/ou vidéographique. Tout scénariste indépendant, comprenant bien les aléas inhérent à la scénarisation d'un film ou vidéo, possédant une motivation le (la) rendant apte à mener son projet à terme dans les délais appropriés et étant conscient (e) des démarches nécessaires à une recherche de financement pour la réalisation du film, recevra toute notre attention.
Cette résidence est offerte exclusivement à l'écriture cinématographique d'œuvre indépendante (fiction, expérimental, documentaire, essai, etc.).
Seuls les artistes – scénaristes peuvent soumettre une demande. Si l'artiste travaille avec un producteur, l'artiste doit soit être coproducteur, soit signer un contrat clair, final et exécutoire garantissant qu'il a le plein contrôle créatif et éditorial sur la création à toutes les étapes de la production.
Les œuvres qui sont une commande ne sont pas admissibles dans le cadre de cette résidence.
Les étudiants ne sont pas admissibles à cette résidence.
DATE DE DÉPÔT
La date limite pour déposer votre projet à cette résidence est le 21 octobre 2024. Notez que seuls les dépôts numériques sont acceptés. Une réponse vous sera transmise dans les semaines qui suivront.
Pour déposer un projet, veuillez lire le Programme de résidence de scénarisation.
NOS PARTENAIRES
Cette résidence de scénarisation est possible grâce aux partenaires suivants : Conseil des arts et des lettres du Québec, Ville Saguenay et Sophie Beauparlant.
Pour consulter le code d'éthique de La bande Sonimage, cliquez ici.
ARTISTES SOUTENUS
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer la sélection de l’artiste Bogdan Stefan pour sa résidence de scénarisation. Le cinéaste résidant à Saguenay pourra ainsi réaliser son projet documentaire « Les Rescapés du paradis ».
SYNOPSIS de Les Rescapés du paradis
Bogdan Stefan part à la rencontre des survivants roumains des orphelinats - mouroirs communistes et des victimes d’abus dans les orphelinats catholiques au Québec pour comprendre comment ces rescapés ont su transcender leurs traumatismes pour avancer et s’en sortir. Chemin faisant, il doit affronter son propre passé, là où il a été un spectateur ignorant et insensible face à ces abus.
L’artiste : Bogdan Stefan Crédit photo : Judy Chabot
Bogdan Stefan
Après des études de cinéma en France et plusieurs projets artistiques en Roumanie, Bogdan Stefan s’établit au Québec, dans la ville de Saguenay. Tisseur de ponts entre cultures, entre langues, entre passé et présent, ses livres et ses films témoignent de sa passion pour le patrimoine et pour sa transmission.
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer qu’elle retient la candidature de l’artiste professionnelle Mélanie Saint-Germain dans le cadre d’une résidence en scénarisation pour Les femmes savent danser, un court métrage d’animation porteur d’une voix universelle livrée avec sensibilité, de manière poétique et lyrique.
SYNOPSIS de Les femmes savent danser
Donner une voix aux survivantes. Libérer leurs paroles. Réalisée dans une approche intersectionnelle, ma recherche actuelle est sans tabous. Agressions sexuelles, violences conjugales, misogynie, sexisme, âgisme etc. Une grande ligne directrice guide les dires des volontaires: les enjeux d’être une femme. Les femmes savent danser est une voix universelle livrée avec sensibilité, de manière poétique et lyrique. Le corps et sa mémoire dansent les signes évidents d’un état et d’une histoire. Briser les barrières de « ce qui ne se dit pas ». Exposer les messages du corps pour ainsi mettre en lumière le récit de celles qui restent. Un passé qui cumule les affects pour faire renaître un autre corps, celui-ci résilient.
INTENTION D'AUTEUR
“Les femmes savent danser” est une ode à la libération de la parole. Dans un partenariat avec le C.A.L.A.C.S. et le Centre de Femmes, j’amasserai des témoignages de volontaires et j’additionnerai les histoires dans un corpus afin qu’elles prennent une forme universelle. Ces confidences seront ensuite dépeintes en danse et en performance. Ce partenariat est l’entité et la charpente du film d’animation “Les femmes savent danser”. De cette recherche en amont découlera un scénario final empreint de la mémoire et du vécu de ces femmes résistantes.
L’artiste : Mélanie Saint-Germain Crédit photo : Émilie Lapointe
Mélanie Saint-Germain
Mélanie Saint-Germain se spécialise en cinéma d’animation. Artiste multidisciplinaire, ses œuvres sont entièrement dédiées à une vision féministe par laquelle elle met en lumière des sujets tabous et décomplexés. Son film d’animation ELLES (2021) a été diffusé dans 11 pays et sélectionné dans 18 festivals. Elle présente en 2023, en partenariat avec le CALQ et Télé-Québec/La Fabrique Culturelle, sa websérie Bon… qui vulgarise certains concepts féministes de manière engagée et humoristique.
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer qu’elle retient la candidature de l’artiste professionnelle Sandrine Maltais dans le cadre d’une résidence en scénarisation pour Skyrock, un court métrage dont l’intrigue nous plonge dans l’univers psychique complexe des jeunes filles d’aujourd’hui.
SYNOPSIS de Skyrock
Raphaëlle, 12 ans, reçoit ses bests, Océanne et Emma, pour l’hebdomadaire party pyjama. L'arrivée impromptue de Cindy la tornade, sa grande sœur qui a quitté le nid familial depuis des années, interrompt leur plan de soirée : shifter dans les années 2000. Dévastées, elles devront intégrer celle-ci au planning. La préparation à cette expérience immersive fera naître un lien de sororité inattendu entre les deux sœurs que tout oppose.
INTENTION D'AUTEUR
Par le projet Skyrock, Sandrine Maltais souhaite découvrir la réalité contemporaine des préadolescentes qui traversent leur puberté. Il s’agit également d’une occasion de renouer avec ses racines saguenéennes et de mettre en lumière les imaginaires et les identités propres aux jeunes filles de la région. La réalisatrice veut donner la parole à des jeunes filles d’aujourd’hui pour connaître leurs préoccupations et, par la suite, travailler avec de jeunes actrices non professionnelles d’ici.
L’artiste : Sandrine Maltais Crédit photo : Yvano Antonio
Sandrine Maltais
Sandrine Maltais est une scénariste, réalisatrice et directrice de la photographie originaire d’Arvida qui s’intéresse principalement à l’imaginaire collectif féminin. L’artiste diplômée de l’Université Concordia en production cinématographique tente de nuancer - ou de renverser - les codes de la féminité à travers des histoires d’une grande ambiguïté qui révèlent la complexité des comportements humains. Ses œuvres se distinguent notamment par leurs influences pop renversées par un traitement réaliste, nuancé et sensible.
La bande Sonimage est heureuse d'annoncer qu'elle retient la candidature de l'artiste professionnel Justice Rutikara, dans le cadre d'une résidence en scénarisation pour Tous les monstres sont humains, un court métrage dont le récit mélange les codes des genres western d'aventure et drame psychologique.
SYNOPSIS de Tous les monstres sont humains
« Durant un contrat d'assassinat, au cœur d'une forêt boréale, un tueur à gages solitaire et efficace est confronté par la voix sinistre dans sa tête. Dans ce récit de drame psychologique, cet assassin remet en question sa profession et son humanité lorsqu'il fait face à un potentiel témoin de son crime : un enfant égaré dans les bois. »
INTENTION D'AUTEUR
« Tous les monstres sont humains est cette profonde volonté d'aborder, en critiquant, la valorisation de la violence masculine dans le cinéma. Cette valorisation s'exprime particulièrement par le populaire archétype de l'homme brutal, des films d'action ou d'aventure, qui a peu ou pas d'empathie pour les violences excessives qu'il commet à ses agresseurs, à ses victimes ou aux dommages collatéraux qu'il provoque. Avec ce court-métrage de fiction, je compte offrir une quête introspective à l'homme brutal afin qu'il puisse accéder à un aspect de lui plus empathique et altruiste envers son environnement vivant. » - Justice Rutikara
L'artiste : Justice Rutikara. Crédit photo : Yvano Antonio.
Justice Rutikara
Né à Kigali, au Rwanda, Justice Rutikara a grandi à Québec, où il demeure. Passionné par les arts visuels, l'interprétation et le cinéma, il participe à plusieurs projets professionnels ; que ce soit devant ou derrière la caméra. Diplômé en Études internationales à l'Université de Montréal, il a choisi de s'investir à l'écriture et à la production d'œuvres cinématographiques. En 2018, son court métrage Têtes Cassées, qu'il a scénarisé, réalisé et produit, est sacré Meilleur film étudiant au Festival Vues d'Afrique. La même année, il obtient le prix de la relève à la Course des régions pancanadienne pour Comme une étoile filante, puis en 2020, il est sélectionné dans la catégorie meilleur réalisateur du Gala Dynastie, qui célèbre les personnalités issues des communautés noires, pour le Muzungu québécois. Présentement, Justice réalise une variété de projets documentaires et de fiction dont Tous les monstres sont humains, soutenu par La bande Sonimage.
La bande Sonimage est heureuse d'annoncer qu'elle retient la candidature de l'artiste professionnel Alexa Tremblay-Francoeur, dans le cadre de la résidence, pour la scénarisation de son court métrage docu-fiction d'animation Dans nos vieilles maisons(titre de travail).
Alexa Tremblay-Francoeur | cinéaste d'animation
Crédit photo: François Cantin
Alexa Tremblay-Francoeur trace sa route à travers les études collégiales, puis universitaires où la peinture et le dessin constituent ses spécialités. Elle expérimente l'animation traditionnelle et présentera son travail à la galerie L'Œuvre de l'Autre de l'UQAC. Son court métrage Le Passage remportera le prix de la Bourse de création régionale à Regard en 2016. Elle collabore ensuite sur la réalisation du documentaire Hilarion, mélangeant prise de vue réelle et animation traditionnelle. Son plus récent film Affannato, est diffusé dans plusieurs festivals au Canada et aux États-Unis. Alexa développe en ce moment le docu-fiction Dans nos vieilles maisons (titre de travail) dans le cadre de cette résidence de scénarisation.
Synopsis
En 1870, au centre-ville de Chicoutimi, était construite la maison Bossée. Incarnant le protagoniste de l'histoire, la maison nous dépeindra, à travers le quotidien de ses résidents, la douceur et la vitalité présente en ses murs. Cette fable à saveur historique, éphémère et poétique, illustrera avec finesse le thème de la destruction du patrimoine bâti au Québec.
Cette résidence de création est possible grâce aux partenaires : Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Saguenay, Ville Saguenay et Sophie Beauparlant.
RÉSIDENCE 2018
La candidature de l'artiste professionnel Martin Rodolphe Villeneuve a été retenue pour la scénarisation de son long métrage de fiction.
Martin Rodolphe Villeneuve | cinéaste
Crédit photo : Karl Gaven-Venet
Martin Rodolphe est un réalisateur-scénariste. Il réalise plusieurs études et courts métrages avant de trouver son véritable créneau : le néo-fantastique. Nous avons pu découvrir son travail dans ses films tels que Haut-Fond Prince, Notre-Dame-des-Monts, Qu'en ce jour je meure ou récemment dans Éléonore. Son premier long métrage en cours d'écriture Le sang de la terrre est un drame familial sombre et tragique qui amènera le spectateur dans un univers agricole.
Synopsis
« Sur une terre aride, un garçon de ferme contracte un mal séculaire. »
La résidence de scénarisation lui donne accès à un cachet d'écriture, des conseils à la scénarisation par Sophie Beauparlant à différentes étapes du processus d'écriture et un accompagnement pour le dépôt de subvention du projet.
La résidence de scénarisation est possible grâce à la participation de nos partenaires : Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec et Conseil des arts de Saguenay.
Les cinéastes Louis-Pierre Cossette et Anaë Bilodeau
Crédit photo : Alain Dumas
Saguenay, 5 décembre 2017 – La bande Sonimage annonce le projet sélectionné du duo Louis-Pierre Cossette et Anaë Bilodeau pour la résidence de scénarisation 2017.
La résidence d'écriture de La bande Sonimage revient en force cette année en soutenant le projet de Louis-Pierre Cossette et Anaë Bilodeau, La minute de Lucidité. Ce soutien comprend un cachet qui leur permettra de se consacrer à l'écriture de leur série d'animation, ils recevront des conseils à la scénarisation avec Sophie Beauparlant ainsi qu'un accompagnement dans leurs dépôts de subventions en production.
Scénario | La minute de Lucidité
Leur websérie d'animation, de dix épisodes, est un hommage au savoir et à la réflexion. C'est avec un regard philosophique qu'ils remettront en question certaines idées préconçues ou certains concepts de notre société afin de présenter les choses sous un nouvel angle, avec un brin d'humour et dans une approche artistique en dessin animé.
Louis-Pierre Cossette et Anaë Bilodeau, Laps
Entourée de créatifs passionnés depuis son enfance et curieuse de tout, Anaë Bilodeau a rapidement ressenti le besoin de créer. Louis-Pierre Cossette dessine depuis son plus jeune âge et se diverti en se créant des mondes imaginaires et autres histoires farfelus. En 2004, les chemins de Louis-Pierre et Anaë Bilodeau se croisent. Commence alors une collaboration sur différents projets qui les dirige vers l'animation. Après beaucoup d'apprentissage et expérimentations, ils réalisent les courts métrages Nuit Blanche (2014) et La Dernière Minute, récompensé du Pixel Animation 2015. En 2017, ils créent l'animation illustrant les souvenirs du personnage dans la websérie L'usine et ma vilaine mémoire de 9 ans de Philippe Belley, nominée au Prix Gémeaux 2017.
Cette résidence de scénarisation est possible grâce à un appui financier du Conseil des arts et lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada.
Félicitations à Guillaume Langlois qui est soutenu par la résidence de scénarisation!
Guillaume Langlois, scénariste et Sophie Beauparlant, conseillère à la scénarisation
Crédit photo : Caroline Gagnon
Saguenay, 29 septembre 2014 – La nouvelle résidence de scénarisation de La bande Sonimage soutient le projet de Guillaume Langlois, Les accotements. Cette résidence lui donne un cachet qui lui permettra de se consacrer à son écriture, un local de travail en partenariat avec le Centre Bang, des conseils à la scénarisation avec Sophie Beauparlant ainsi qu'un panel de trois experts qui pourront l'aider dans la recherche nécessaire à l'écriture de son scénario. Un accompagnement pour les dépôts de subvention en production sera également assuré du côté de La bande Sonimage à l'hiver.
Guillaume Langlois est scénariste-réalisateur. En plus d'être caméraman-monteur pour TVA et Télé-Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean, il a collaboré à plusieurs projets à l'écriture et à la réalisation, dont Bénédictions (un court métrage co-scénarisé et co-réalisé avec Nicolas Lévesque, diffusé au festival REGARD et au Rendez-vous du cinéma québécois), Les Clowns noirs – La web-série et au montage du film In Guns We Trust (diffusé notamment au Short Film Corner de Cannes et au TIFF).
Synopsis. Un jour d'hiver, sur l'accotement d'une route lointaine et isolée : un jeune père et sa fillette se retrouvent coincés dans un banc de neige. Leur sauveur, un Amérindien unilingue anglophone, arrive avec la nuit. Il les amène chez lui, dans sa maison abimée et bien remplie. Avant que le jeune père ne retrouve sa voiture et puisse poursuivre sa route, ils devront apprendre à se comprendre puis à se connaître, un peu.
La résidence de scénarisation est possible grâce à la participation de nos partenaires. Partenaires de services : Centre Bang, Sophie Beauparlant. Partenaire financier : Conseil des arts du Canada.